Du 21 au 26 septembre, la foire revient dans la cité rhénane aux côtés d’Art Basel. Après une pause forcée, la Halle 1 ouvre ses portes sur vingt-sept galeries, quatorze présentations Curio, six projets grand format, une installation immersive de studio DRIFT, ainsi que sur le world wide web. Pour la première fois à Bâle, les collectionneurs pourront également parcourir les allées et faire leur shopping en ligne, depuis leur salon. Six immanquables de l’édition 2021, à voir en vrai.
1. LA PIÈCE HISTORIQUE
En 1981, George Nakashima dessine ce lot,
baptisé THE FROSH FAMILY SANSO RECEPTION HOUSE, pour un ami proche. La
forme de la table anticipe celle des « Altars for peace » : une série
d’autels très imposants autour desquels le designer américain d’origine
japonaise comptait réunir les peuples du monde entier. Chez Geoffrey
Diner Gallery, Washington DC.
2. L’OBJET DU DÉSIR
AMMONOID GAMMA (2020), siège unique en laine fluo, du jeune Américain Misha Kahn chez Friedman Benda, New York.
Photo © Daniel Kukla
3. LES SUISSES
Deux galeries helvétiques font leur entrée : la
Genevoise Bailly Gallery montre des céramiques de Picasso (1. Pichet à
glace, 1952) avec des objets et du mobilier de Diego et Alberto
Giacometti. Tandis qu’Angela Weber Möbel, de Zurich (2), expose les
maîtres italiens, suédois ou américains du design du 20e siècle.
4. LE DESIGNER
En 2019, Harry Nuriev fait sensation avec son canapé
écolo pour Balenciaga. Entre New York et Moscou, son bureau CROSBY
STUDIOS collabore avec Nike, l’artiste Liam Gillick ou l’architecte Rem
Koolhaas, et réalise des décors « millenials », calibrés sur
l’esthétique numérique. Début 2021, le créateur lance sa collection
maison, à commander dans son nouveau showroom virtuel
(home.crosbystudios.com).
Crosby Studios Store à Moscou. Photo © Mikhail Loskutov
5. L’EXPÉRIENCE
« Human nature », la thématique retenue par Aric Chen, le curateur de cette 15e édition, interroge les interactions entre les êtres humains, la nature – et la nature humaine –, à travers le filtre des récentes actualités. Au rez-de-chaussée, les Hollandais studio DRIFT animent le volume monumental d’une forêt fantastique. Graciles danseuses de soie, les fleurs artificielles SHYLIGHTS imitent le mouvement de la « nyctinastie », un processus biologique qui déclenche la fermeture des pétales de certains végétaux à la tombée du jour.
DESIGN MIAMI/ BASEL
Halle 1 Sud, Bâle
21-26 septembre
Texte :
Corine Stübi
de : Maisons et Ambiances, numéro 04/21