Contre vents et marées, cette villa solitaire se dresse face à l’océan Pacifique. Elle s’insère avec brio dans l’environnement spectaculaire de la Grande Barrière de corail.
Située à Lizard Island, au large de la côte Est australienne, cette maison ouverte sur l’horizon a été construite sur un monumental plateau de granit. Fascinés par la plongée sous-marine, les propriétaires rêvaient d’un lieu de vacances au plus près des merveilles de ce site naturel et protégé. Mais malgré son apparence idyllique, il est exposé aux dangers des cyclones et des feux de forêt. Une réalité que les architectes de JDA Co ont dû intégrer d’emblée dans la conception du projet. Photos : © Peter Bennetts.
Au nord de Cairns, sur la côte Est australienne, cette résidence plantée sur un récif de granit surplombe les eaux de l’une des merveilles du patrimoine écologique mondial. Elle a vu le jour grâce à l’envie furieuse de ses propriétaires, car il fallait une certaine dose de courage pour se lancer dans l’aventure de cette construction. « Le site présente des risques d’incendie – les fameux bushfires – et de cyclones. Pour le protéger, nous avons aménagé une route qui fait office de coupe-feu. Cela nous a permis de garder une grande partie des arbres aux abords du logement », explique James Davidson, du bureau JDA Co basé à Brisbane. « La logistique liée à l’éloignement du lieu était par ailleurs incroyablement difficile. Nous avons dû installer sur place une centrale à béton par exemple. »
Ce choix de ce matériau répond d’abord aux besoins sécuritaires de ce site cyclonique. Mais l’architecte a tiré profit de cette contrainte pour affirmer l’identité très sobre et minérale de son projet : « Le bâtiment se présente comme une sorte de “ruine” du passé. La maison vous permet d’être dans la nature, au contact des éléments. Les finitions sont délibérément les mêmes à l’extérieur et à l’intérieur afin de renforcer cette impression », continue l’architecte.
Le salon du rez-de-chaussée se prolonge à l’extérieur et invite à la sieste avec une banquette minimaliste et les fauteuils inclinables BAY de Henrik Pedersen pour Gloster.
Devant le sculptural escalier de béton, les chaises vintage SAFARI de Kaare Klint font face à une grande peinture de Fiona Omeenyo. Canapé Paul Morris.
À l’étage, dans le living, la vue sur Lizard Island s’apprécie encore mieux depuis les canapés ON THE ROCKS et GRANDE SOFFICE de Francesco Binfaré pour Edra. Table basse et guéridons Paul Morris. Au mur, l’œuvre HARBOUR de Dennis Nova Dabu.
L’imposant bloc de quartz couleur émeraude donne un ton minéral à la cuisine. La table Paul Morris s’entoure des chaises JENS d’Antonio Citterio pour B&B Italia.
Quand faire sa toilette prend une dimension méditative entre la minéralité sobre d’un bain d’extérieur et un horizon toujours changeant. Robinetterie ICON d’Astra Walker.
Lisez le reportage complet dans le numéro 01/23 de MAISONS ET AMBIANCES. Commandez le numéro en ligne.
Texte : Lucie Rihs, Photos : Peter Bennetts
de : Maisons et Ambiances, numéro 01/23